Ce garçon-là est une vraie petite traînée. Pas encore la trentaine sans doute, belle gueule de jeune premier, sourire parfait, corps athlétique et souple, parfaitement moulé dans les standards gay classiques.
Burnes lourdes rasées de frais, jolie queue de bonnes proportions, c'est surtout avec son magnifique cul rebondi qu'il se fait remarquer. Sur son compte twitter, il s'exhibe, délicieusement ramoné aux chibres conséquents, écarté comme une fleur et son anus est semblable à celui d'un jeune débutant: parfait et régulier. Il en a pourtant pris des kilomètres de bites. Tantôt en dentelles et porte-jarretelles, tantôt en cuir, tantôt à califourchon sur un gode ou se fouillant lui-même l'intimité (sûrement pour ne pas perdre la main), le garçon a le sourire radieux du plaisir partagé.
Mais qu'on ne s'y trompe pas, le sexe est visiblement son métier et twitter l'une de ses cartes de visites. Comme toute bonne pétassounette, il y publie ses séances de sport, ses partenariats avec tous les studios x américains (bien que le quidam soit français si j'ai bien saisi), ses hésitations devant son dressing sur le mode "j'ai plus rien à me mettre aujourd'hui", etc.
En fait, ce beau garçon est une caricature, un condensé de tous les poncifs sur l'univers du sexe gay et j'avoue être assez fasciné par son profil social. Tout chez lui est excessif, jusqu'à son pseudo façon danseuse du Crazy Horse (un truc comme Lova Moor, vous voyez?). Il revendique le fait d'être un bottom gourmand et, effectivement, il semble être particulièrement apprécié pour cet aspect par ses partenaires montés comme des étalons. Il joue à fond la soumission aux gros calibres, en bouche ou en cul et se fait pilonner avec toute la souplesse que lui permet son corps. Forcément, on se demande si pareille créature peut apparaître comme autre chose qu'un joli réceptacle à sperme. A-t-elle une cerveau, une conscience, des valeurs? En fait, je grossis volontairement le trait pour montrer combien l'image virtuelle totalement fabriquée est vectrice de faux et combien il serait réducteur de s'y attacher, ce que nous faisons tous à un moment ou à un autre.
Le garçon est peut-être charmant autour d'un simple verre (pris ailleurs que dans un bay gay, évidemment). J'espère pour lui qu'il a d'autre atouts que la plasticité de son ampoule rectale parce que le marché est rude avec les petites traînées des réseaux sociaux: elles sont vite poussées hors de la scène par plus jeunes qu'elles.